Les sonnettes alarmes sont tirées et les bilans alarmants : le dérèglement climatique, l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables, les îles poubelles, l’amoncellement à ciel ouvert des déchets, … la liste des maux de notre planète est longue, beaucoup trop longue. Nous reste à agir et, vite !
Autant qu’une démarche écologique engagée qu’une attitude à adopter, le zéro déchet s’appuie sur une prise de conscience collective en réponse au péril écologique. Le zéro déchet vise à réduire la quantité de nos déchets. Une expression qui se démocratise et se généralise, les initiatives individuelles et collectives fleurissent pour trouver et mettre en œuvre des solutions pérennes en réponse à l’héritage de notre modèle économique, productiviste et consumériste. Contre argument de l’accumulation et de la surconsommation, l’économie collaborative et circulaire se développe apportant des solutions en matière de développement durable, et érigeant en partie le déchet comme un des piliers de ce nouveau modèle économique.
Entre avertissements, et bon sens, la prise de conscience collective émerge donc pour relever le défi écologique. Adoptons donc sans plus tarder les bons réflexes, repensons notre mode de consommation et contribuons ainsi à réduire drastiquement nos consommations d’emballage plastiques et papiers, pensons recyclage et compost, modifions nos comportements et éduquons les générations futures pour le bien-être de tous. Un mode de vie à réinventer, un style de vie à adopter pour simplement limiter notre impact sur l’environnement. Béa Johnson, a érigé le mode de vie zéro déchet, privilégiant le minimalisme à l’encombrement, et ayant fait de nombreux émules grâce à la publication de son livre. La démonstration est faite que nous pouvons modifier nos comportements et adopter les bonnes pratiques.
Le zéro déchet, c’est ainsi mettre en pratique quelques principes de base : refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter. C’est ainsi qu’opter pour des produits lavables, utiliser des produits rechargeables, s’équiper de récipients réutilisables, acheter en vrac et de seconde main sont préférables. Le commerce et ses épiceries en vrac se multiplient, les industries ne sont pas en reste, et chacune dans son secteur tente de trouver des solutions durables à la question environnementale. Chacun d’entre nous peut relever le défi, avec l’ambition de participer activement à ce projet de société respectueux de l’environnement en adoptant la « zéro déchet attitude ».
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